Revue poetas Sin fronteras Vol2 N°3
Mohame Sibari (Maroc):
No te arrimes a la “rima”,
En estofas arremeterán contra ti
Y el castigo que siempre se avecina
Con tinta roja y pluma,
Una gran cicatriz
Que te dejará marcado
Cual espada de esgrima.
Sebagh Cypora (France).
J’ai composé, pour lui, mes rimes les plus belles,
Mon message fleuri embaumait le printemps,
Ma plume a déposé, en un bruissement d’ailes,
Ces quelques mots d’amour d’une ode aux sentiments.
Raymond Matabosch (France).
La lluna pecadora
de la nit seva amant
s'abandona carnal
dona consentidora
lesbiana penedida
a les pulsions fàl•liques
d'un campanar
dret com un i.
Angèle Lux (Canada).
Elle jeûne pour occuper le moins de place
Et son grand cri, quand il explosera enfin,
Sera comme une lame avec laquelle vous
Vous ouvrirez le ventre.
Ourari Lotfi (Algérie).
Conozco cuatro himnos.
El primero es de un país desdichado
Ventorrero, solitario siempre desnudo.
Un país de color grisáceo, de sabor dudoso.
Un país de otoño.
Mustafa Bouhssina (Maroc).
Gracias vida mía por estar a mi lado
Comprender mis locuras y mis abusos
Traducir las incógnitas de mis sueños
De hacerme sentir que estoy protegido.
Abdelouahid Bennani (Maroc).
Il pleure à verse dans mon coeur
Vois-tu Verlaine comme je pleure?
Tes larmes étaient pour Rimbaud
Les miennes d'amers tombeaux
Pour tous les dormeurs du val
Pour toutes les victimes des balles.
Philippe Audiger de Neuville (France):
C'est l'heure où Baudelaire boit sa camomille,
Où Verlaine en est à sa neuvième absinthe,
Où Rimbaud allume pour la première fois
Sa longue pipe en terre...où ma main tremble.
Aissatou Diallo de Neuville (France):
Père! Hélas! Pourquoi O père, quittes-tu ton foyer?
Un homme t'a tué O père!
Cherchez la vengeance de sa mort...
Ton ombre va toucher l'autre rive du fleuve.
Le ciel s'éclaire, plein de zébrures, et vos yeux
Obscurcissent.
Jacqueline Chadutaud (France)
Il y a sur le bord de mon cœur
Un immense bonheur.
Il y sommeille depuis des années.
Qui viendra, un jour, le réveiller?
Marie Josette CLAUS (France):
A l’occident, la nuit déploie son dais soyeux,
Son tendre crépuscule murmure un aveu.
La nuit fraîche, tendrement, tire son voile
Enluminé d'étincelles en gerbes d’étoiles.
Philippe Lemoine (France):
Vous, enfants du naufrage aux âmes querelleuses,
Sur les rives du fleuve, ô ! Fragiles roseaux,
D’une branche de thym et de plumes d’oiseaux,
Assainissez le ciel de ses ombres peureuses…