Je sens la présence toute proche d'une âme en furie.
Ses soupirs éffleurent ma peau.Elle délire.
Intelligible langage des esprits qui séduisent le mien.
Mon âme est un vaste temple éclairé par ta beauté où circulent des anges naïfs.La naïveté prend des proportions étranges et épouse la calomnie.
Ô fleur qui pleure avec ardeur pour un coeur sans remords, étenche ta soif de ce délicieux vin que je t'offre,puise de mes larmes houleuses dans l'océan de mes yeux infirmes, mais cède-moi tes cheveux que j'en fasse une corde et que je me pende.
Mon univers diffère du tien, je prendrai donc mon corps entre mes bras et je m'éffacerai des yeux pour un eternel voyage dans la tombe chérie de tes souvenirs.
Et de là, je t'enverrai un rêve sur chaque nuit qui chevauche.