Sujet: Sur les fleurs qui saignent Lun 25 Fév - 3:26
Le silence rime la mort Lance les ombres de la nuit Sur les plaies de la solitude Et dans le rêve de l'aurore Les images s'assombrissent Et comme l'histoire à ses débuts Les verbes ont du mal à tinter.
Le silence rime la peur Lance les ombres de la nuit Sur les fleurs qui saignent Et sur les lèvres de la brise Le savoir tend ses mains Romanesques, tragiques et bêtes
Et comme l'espoir à ses fins Le syndrome de la patience tarit.
L'étoile décédée balance ses ailes et se pose Sur la langue de la lune, conteuse de mille mensonges Le soleil est en grève, ses joues ne florissent point Le ciel se tait et le vent avale sa poussière.
J'écrase ma passion avec mes dents qui sautillent Quand d'un oeil malade le regard glisse sa colère Et change le vent en lumière et la paix en guerre Mes pensées nébuleuses consument l'espoir gazeux
Les rêves s'éveillent les images blanchissent et je meurs Sur l'ai imbécile et les sourires naïfs et pâles.
Vent de sud Légitime ennemi Complice dans la misère Libère mon âme! L'incontestable mur de ton Intolérence use mon corps Revêt les plis de l'histoire déchue Et perverse abat l'espoir.
Ô murs dentés Rouilles de sable et de sang Squelettes réformés De mon sang De mes nerfs De ma chaire Disgracieux vicieux
Balances géantes de supplices Indifférents aux pleurs Aux cris des perdus Balancez ces corps pourris Vers le sable et le vent Qu'ils soient rongés!
L'imbuvable eau de tes sources Infecte mon sang je boirai Donc ma rage et marcherai Vers la mort indifférent Résigné. Le vend de sud criait vengeance Dansait la rage chantait la mort Berçait de ses doigts hypocrites
Sur les fleurs qui saignent
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Lun 25 Fév - 3:26
