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Messages : 461 Date d'inscription : 24/02/2008
| Sujet: "SILENCE INTERDIT" de Roy Isel Horna Pérez Sam 1 Mar - 5:01 | |
| SILENCIO PROHIBIDO
La audaz mirada que sobre la mesa me invita tus labios, Y que en sonrojo baja a lado del vino a beber mi sangre, Me busca rastreando mis ojos para un fugaz parpadear, Y mis fauces inquietas queriendo volar o arrastrar su pecho, Como pétalos de flor vagabunda, sufren, por dolor no poder gritar. La ironía entristecida por la cercanía de nuestros cuerpos, Se acalla bajo el silencio de los gritos de infarto al no poder amar Sin poderle decir al universo como único testigo del verbo quiero, Lo que mi corazón austero, acaba de encontrar. Mas la nostalgia de unos bosques tristes que en mi llanto habré deshecho Van matando los diez segundos en que mis labios se unieron a tu altar, Y con esa melancolía impresa sobre mi sonrisa falsa, Dos gotas de mis propias lágrimas, tu sed y mi sed han de saciar. Ay Dios y cuando algún día te recuerde entre fotografías vagas, Debajo del lecho triste donde nuestros labios se besaron sin cesar Dormiré imaginando en una paloma blanca, el sabor lejano de tu alma, Que sin nuestro segundo mágico, voló al infinito a descansar. Sabes… debajo de los signos que me guían de antaño, Recordándome ¡Qué es pecado! y que no debo ahí llegar Le resondro a mi conciencia diciéndole en secreto, Que jamás creí ¡Qué contigo!... ¡Tan bonito iba ser pecar !
SILENCE INTERDIT
L'audacieux regard qui, sur la table, m’invite à tes lèvres, Et qui en rougissant se baisse sur le vin pour boire mon sang, Me cherche en suivant mes yeux pour un fugace clin d’oeil, Et mon gosier inquiet désirant voler ou entraîner sa poitrine, Comme les pétales d’une fleur vagabonde, souffre, sans pouvoir crier de douleur. L'ironie attristée par l’approche de nos corps, Se tait sous le silence des cris d'engorgement pour n’avoir pas aimé Sans pouvoir dire à l'univers comme seul témoin du verbe je veux, Ce qui mon coeur austère vient de trouver. Plus la nostalgie de quelques tristes forêts que dans mes pleurs j’aurai rejetée Tue les dix seconds qui unissent mes lèvres à ton autel, Et avec cette mélancolie imprimée sur mon faux sourire, De deux gouttes de mes propres larmes, nous étancherons ta soif et ma soif. Ah mon Dieu et quand un jour je me rappellerai de toi entre de vagues photographies, Sous le triste lit où nos lèvres se sont embrassées sans cesse Je dormirai en imaginant dans une colombe blanche, la saveur lointaine de ton âme, Que sans notre seconde magique, vola à l'infini pour se reposer. Tu sais... sous les signes d’antan qui me guident, Me rappelant ce qui est péché, ce que je ne puis atteindre Je reproche à ma conscience en lui disant en secret, Que je n’ai jamais cru qu'avec toi ... le pécher allait être aussi beau.
Traduction: Abdelouahid Bennani ! | |
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