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Messages : 461 Date d'inscription : 24/02/2008
| Sujet: "Pleure pas maman !" de Arlette Philbois Lun 25 Fév - 6:36 | |
| " /> PREFACE :[/center]
« Pleure Pas Maman » est un ouvrage difficile à réaliser car il faut avoir une source intarissable de courage pour pouvoir remémorer ces moments d’extrême douleur pour pouvoir nous les rapporter. Je n’ai aucun doute que cela demande beaucoup de sacrifice de la part de l’auteur ainsi que de ceux qui l’entourent. Car, quand on a fini son ouvrage, bonjour la souffrance ; une longue période post-témoignage, dans un état second, dont il faut s’en sortir.
Que d’émotions devant les propos rapportés d’un jeune voyageur faisant ses adieux. Que d’amour émanant du fond d’un cœur meurtri. Que de tristesse, que, 2007 de larmes et, que de sérénité, que de tendresse dans des yeux fatigués, que de sagesse émanant d’un être aimant et aimé : "Dieu réunit ceux qui s'aiment d'un amour profond et véritable qui dépasse l'entendement". Tels furent les propos du jeune Tony qui garda espoir, se fiança et fêta son ultime anniversaire dans le chant de ses proches. C’est aussi dans le chant qu’il rejoignit son frère Ludovic.
Arlette Philbois, c’est en mère qu’elle va nous raconter et non nous conter, car cela n’a rien à voir avec la fiction, l’arrivée et le départ de ses deux fils. Ludovic fut emporté par un accident de voiture, un voyage rapide et dur à accepter. Alors que Tony sera rongé par la maladie. Il apprivoisera le mal comme on apprivoise un être dont on ne peut se débarrasser et croira à la vie. Car à son jeune âge on se dit qu’il est encore tôt, qu’on ne peut s’en aller ainsi sans rien avoir vu de la vie.
« Pleure pas maman », est un ouvrage que peu de gens arrivent à écrire, je le sais, car le courage me manque depuis 28 ans, car c’est depuis 28 ans que j’ai perdu ma mère par une absurde erreur médicale lui ayant causé une forte hémorragie cérébrale. J’en ai alors vu du sang, j’ai vu l’être le plus cher se vider comme qui dirait un ballon qu’on a dégonflé. Cette effroyable expérience ne dura qu’une semaine, dans mon cas. Mais celle d’Arlette dura bien des mois et elle a eu le courage de l’écrire, nous rapportant les propos de son fils aimé.
Arlette Philbois, mettra fin à la souffrance de la chair de sa chair. Elle aidera son fils à mourir sans plus de souffrance, avec dignité, accomplissant une promesse, celle de s’occuper de son petit quand il serait à l’état de légume : «- Maman, promets que si un jour il m'arrivait un grave accident, que je serais à l'état de légume, tu m'aideras à mourir sans souffrance ? » Elle a longtemps cru au miracle après avoir perdu espoir dans la médecine. Ni l’un ne l’autre n’a pu vaincre le mal. Dans son désespoir, elle a cherché à en comprendre la cause. Destin ou hasard ? La vie ne serait-elle qu’un jeu du OUI JA ? Beaucoup d’interrogations resteront en attente.
- Abdelouahid Bennani, poèteéditions Mille-Poetes | |
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